2 avril 2010

Films vus par moi(s), avril 2010


*** excellent / ** bon / * moyen / 0 mauvais

Der Untergang / La chute (Oliver Hirschbiegel, 2004) ***
Blafard et implacable, une sorte d'opéra en un acte sur la damnation. La reconstitution du bunker et de son ambiance en avril 1945 est saisissante et Ganz, en Hitler parkinsonien, réussit un tour de force. Télé

Ride with the Devil / Chevauchée avec le Diable (Ang Lee, 1999) ***
La Guerre de Sécession vue du Missouri, loin des grandes batailles mais au milieu de la confusion de jeunes paysans embarqués dans la violence. J'étais passé à côté de cette merveille picturale, littéraire et intimiste. DVD

Berlin-Ecke Schönhauser / Berlin-Schönhauser Corner (Gerhard Klein, 1957) **
Ce film est-allemand sur la jeunesse à la dérive dans le Berlin-Est des années 50 (avant le mur) est une version RDA de "Rebel without a cause" et fut interdit par les communistes en 1965. Son intérêt est historique. DVD

Maciste, l'eroe più grande del Mondo / Le retour des Titans / Goliath and the sins of Babylon (Michele Lupo, 1963) *
Un péplum italien de série avec de beaux effets Technicolor, un nain débrouillard pour faire rire et une scène de torture érotique. Forest joue l'homme fort à la cool et se prend pour Ben-Hur au char. Sympa. DVD

Drum (Steve Carver, 1976) **
Le suite du "Mandingo" de Fleischer est un pur film d'exploitation sur les tensions (sexuelles) entre blancs et noirs dans une ferme à esclaves d'Alabama en 1860. Racoleur et outrancier mais très distrayant. DVD

The Devil and Daniel Webster / Tous les biens de la terre (William Dieterle, 1941) **
Une tranche d'Americana
teintée de fantastique dont le message anti-individualiste et anti-capitaliste donne d'audacieux coups de griffe à l'histoire américaine. La réalisation et la photo sont splendides. DVD

F for Fake / Vérités et mensonges (Orson Welles, 1974) ***
Ce dernier long-métrage de Welles, un documentaire subjectif sur le faussaire d'art Elmyr de Hory, est aussi une réflexion du réalisateur sur la création artistique et sa propre carrière. Wellessien au possible. DVD

Save me (Robert Cary, 2007) **
Cette histoire d'un gay envoyé dans un centre chrétien de rééducation et qui y rencontre un autre homme que Jésus est filmé comme un téléfilm mais a un regard assez juste sur les égarements des "born-again". DVD

The September issue (R.J. Cutler, 2009) **
Un making of très respectueux de l'édition de septembre du Vogue US qui montre le visage professionnel d'Anna Wintour et de sa directrice artistique Grace Coddington, qui est la véritable révélation du documentaire. DVD

Mad Men, saison 3 (Matthew Weiner / AMC, 2009) ***
1963 : l'Amérique s'enfonce dans l'inquiétude et Don Draper voit son monde s'écrouler avant que la fin du dernier épisode ne ravive les sourires au son du sublime "Shahdaroba" de Roy Orbison. Une perfection. DVD

Elève libre (Joachim Lafosse, 2008) **
Une étude à la morale très ambigüe sur les rapports
de confiance et de force entre trois adultes et un ado quand le sexe est au programme. Tout en austérité et retenue, c'est un film qui atteint son but : déranger. DVD

Les aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec (Luc Besson, 2010) 0
Besson fait son Jeunet. C'est affligeant : un défilé de scènes disjointes, d'exécrables dialogues, d'acteurs en perdition (Bourgoin). Je ne croyais pas qu'il allait oser cette fin : il l'ose. Enfin, les momies sont sympa. Ciné

I miei primi 40 anni / Mes 40 premières années (Carlo Vanzina, 1987) 0 ou ** ?
Un roman-photo sur pellicule : nul ou marrant selon les goûts. Une belle brune (Alt) court après le fric et les paillettes en passant d'homme en homme. Gould, Rochefort, Cosso et Capucine sont de la partie. DVD

Bye bye Birdie (George Sidney, 1963) ***
Une comédie musicale au sens propre, ce monument d'insouciance sorti quelques mois avant l'assassinat de Kennedy clôt une époque. L'entrain des chansons et des acteurs, Ann-Margret en tête, est irrésistible. DVD

The queen of spades / La dame de pique (Thorold Dickinson, 1949) **
Très atmosphérique, cette baroque adaptation anglaise de la nouvelle de Pouchkine fait la part belle aux jeux d'ombres dans une Russie de studio. La scène du retour de la comtesse est un grand morceau d'angoisse. DVD

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